Salon de l'agriculture La production en ville s'offre sur un plateau
Le Gnis a installé une web TV pour mettre en avant des sujets importants du moment, parmi lesquels l'agriculture urbaine.
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Le Gnis a installé une web TV pour mettre en avant des sujets importants du moment, parmi lesquels l'agriculture urbaine.
Le média télévision fait une percée remarquée sur les salons. Le Salon de l'agriculture, à Paris (du 24 février au 5 mars 2018), n'y a pas failli, avec en particulier la mise sur pied par le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) d'une web télévision permettant de traiter, sur des formats courts, des sujets aussi différents que l'avenir des produits phytosanitaires, le boom des « produits sans » (sans gluten...), le bilan des derniers états généraux de l'alimentation, etc. Avec un thème générique : « L'innovation et les enjeux sociaux en agriculture ». Selon les sujets, étaient invités des professionnels reconnus ou des élus (le député Cédric Villani a parrainé la démarche du Gnis).
Pour proposer des sujets aussi divers, le Gnis s'est appuyé sur un réseau d'acteurs du monde agricole, parmi lesquels le Groupe France Agricole (GFA) auquel appartient le Lien horticole. Notre rédaction a apporté sa pierre à l'édifice en appuyant deux sujets :. en particulier le point sur notre concours « Apprendre avec les pros ! », qui valorise les actions des lycées horticoles en partenariat avec des professionnels du terrain, le samedi 24 février 2018 (à suivre dans une prochaine édition);. et une intervention sur l'agriculture urbaine, le mardi 27 février.
L'innovation, avenir de l'agriculture urbaine Ce second plateau télé a été animé par Guillaume Morel-Chevillet, spécialiste du paysage urbain et de l'agriculture en ville chez Astredhor. On lui doit l'ouvrage Agriculteurs urbains, paru récemment aux Éditions France Agricole. Lors de la table-ronde, il a présenté les travaux de l'institut sur le sujet du jour et son impact sur l'agriculture circulaire. Nombreux chiffres à l'appui, 42 % des habitants de Montréal, au Canada, seraient des agriculteurs urbains, etc., il a montré à quel point le phénomène prend de l'ampleur (des sujets sur ce thème sont prévus dans notre édition du 14 mars et l'une des suivantes).Ses invités : Marion Sarlé, ainsi que Barthélémy Le Blan. La première est présidente de l'Association française d'agriculture urbaine professionnelle (AFAUP), qui rassemble aujourd'hui 70 adhérents, des structures qui doivent avoir au moins un salarié, condition nécessaire pour justifier d'une activité professionnelle. Ces 70 adhérents représentent 44 ha cultivés. Marion Sarlé a rappelé les rôles de l'AFAUP : . fédérer les acteurs pour travailler ensemble sur des idées innovantes;. protéger les adhérents en éditant un guide des bonnes pratiques;. communiquer et aller contre certaines idées reçues (comme le fait que l'agriculture urbaine soit pratiquée dans des tours énergivores);. et accompagner les porteurs de projets. Barthélémy Le Blan est, pour sa part, porteur du projet Citizen Farms, qui propose des actions dans l'aquaponie. Il a commencé dans la pédagogie et la vente d'aquariums. Aujourd'hui, il accompagne des projets de fermes urbaines à plus grande échelle. Pour les acteurs du secteur, pas de doutes, l'avenir de l'agriculture urbaine se situe dans la diversité, la créativité et l'innovation.
    
      Retrouvez la vidéo consacrée à l'agriculture urbaine sur
      
Légende photo : Au sein du secteur dédié au jardin potager du Sia, des fournisseurs proposaient aussi bien une serre pour production verticale, des solutions d'aquaponie, ou des sacs pour l'aménagement des terrasses urbaines. (c)Odile Maillard
P.F.
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